Krimi, le polar allemand / Les lectures

Killmousky de Sibylle Lewitscharoff

Killmousky de Sibylle LewitscharoffRita Falk situait l’histoire de Choucroute maudite non loin de Munich, avec Killmousky on y est, ou presque. Dans une petite maison, avec un ex-flic et son chat, et une scène d’ouverture qui nous évoque des images du Privé de Altman. Mais Ellwanger part à New York, car sa riche propriétaire restauratrice d’art l’y appelle pour lui confier une affaire.

Voilà notre ex-flic (viré pour avoir « secoué » verbalement un suspect…) transformé en privé par les bonnes grâces de la gentille Kirchschlager. Ellwanger découvre la grande ville américaine, l’hôtel de luxe à Central Park et un milieu qui n’est pas le sien, celui d’une riche famille endeuillée par le suicide douteux de la plus jeune des filles. Sur un ton léger Sibylle Lewitscharoff fait enquêter Ellwanger mais les rouages sont sans surprise et les enjeux inexistants. La faute à des personnages secondaires inconsistants et à un ensemble à peine sauvé par le sympathique tandem Ellwanger/Kirchschlager.

L’atmosphère évoque les célèbres histoires de Koko et Yom Yom et du journaliste Qwilleran écrites avec bien plus de réussite par Lilian Jackson Braun.

Sibylle Lewitscharoff, Killmousky, Piranha, 2017, traduit de l’allemand par François Mathieu et Régine Mathieu, 16,90 €, 189 p.