Noir sur la Ville est un des plus vieux festivals de polar en France. D’autres, comme le regretté festival de Saint-Nazaire, n’ont pas résisté au temps et à l’usure des individus qui portent ce genre de manifestation. Après une édition 2015 annulée par la Préfecture en raison des attentats, ce 20e anniversaire était attendu.
À 14h dans les allées de la salle une foule au coude à coude s’arrêtait aux tables des auteurs, pendant qu’une centaine de personnes assistait au premier débat, un voyage des tropiques au polaire. Ce succès montre l’intérêt du public pour des échanges et des réflexions qui prolongent et amorcent la découverte des romans.
Un festival tire sa notoriété et son succès de son organisation et de ses soutiens. Les auteurs aiment Noir sur la Ville, les visiteurs aussi. Il y a une ambiance, un style qui ressortent de l’énergie déployée par tous les bénévoles, cette part invisible qui fait fonctionner les rouages. Samedi soir une partie d’entre eux a poussé la chansonnette, avec Tim Willocks à la guitare, et Patrick Bard au chant. Dimanche midi, l’équipe « cuisine » a ainsi donné de la voix dans un sketch hilarant.
Sans compter une des stars locales, en plus des moules frites du dimanche, de la promenade en bord de mer, de la visite du haras ou du musée Mathurin Méheut : le Maire. Tout au long du week end il est présent dans les allées, au bar, ou à la librairie où on peut l’apercevoir discutant avec François Guérif. Et puis bien sûr il y a son inénarrable discours du samedi soir…
Finissons avec le beau lauréat du Prix 813 pour son roman Adieu Lili Marleen, Christian Roux !