La 17e édition du festival Mauves en Noir s’est achevée lundi matin. Démontage, rangement, nettoyage, pendant que Michel Embareck se rendait à une dernière rencontre au Centre Pénitentiaire de Nantes. Mais tout a commencé par une journée professionnelle organisée en partenariat avec Mobilis. Un vendredi 13. Même pas peur. Les acteurs du livre ont pu échanger sur la question « Comment organiser son événement littéraire ? » et découvrir en exclusivité le bel aménagement de la salle réalisé par les étudiants du DSAA du lycée Livet.
La soirée nous a permis de nous retrouver à Nantes autour d’un verre avant d’ouvrir les portes du festival samedi à la salle du Vallon. La rencontre avec les 4 auteurs (sur 5) présents pour le Prix Polar a attiré un très large public et Perrine Savary, bibliothécaire et organisatrice de Bloody Fleury, a remarquablement remplacé au pied levé le modérateur resté en gare. Cette année la lauréate du Prix Polar à Mauves-sur-Loire est Claire Favan avec Dompteur d’anges, et le Prix Ados a été décerné par un jury de presque 200 collégiens à Patrick Bard pour Et mes yeux se sont fermés.
Mauves en Noir comme beaucoup de festivals est porté par des bénévoles, des rouages qui permettent à l’ensemble de tourner comme si de rien n’était. Cette année Caroline Deshaies accompagnait l’équipe en service civique, avec Jérémy Fabre qui part pour d’autres aventures à la maison Julien Gracq. Pas bien loin de Mauves en Noir en somme !
Mauves en Noir c’est la bonne humeur, le soleil et la pluie, le repas du samedi soir, des bougies d’anniversaire, des rencontres et des discussions, un défilé de mode en folie, des huîtres, des auteurs qui écrivent le noir et le vivent en allant sur la ZAD, une super enquête proposée par Sans Sherif, la présence d’Euradionantes en live… C’est Guy-Philippe Goldstein qui remplace Paul-Henry Bizon pour la table ronde « Les frontières du genre », et des abonnements qui tombent à la table de L’Indic ; le magazine compte avec plaisir sur le soutien de plusieurs auteurs. Deux belles journées pour un bilan positif confirmé par la librairie L’Odyssée, qui constate une nette augmentation des ventes de livres, ce qui ne faisait aucun doute au vu des nombreux festivaliers présents. Un succès fou.