Un festival repose sur de nombreux facteurs (et quelques factures…) dont le plus important est sans aucun doute une solide équipe de bénévoles. Le plaisir et la passion rejaillissent sur l’ambiance et le bien-être de tous les participants, alors que l’on sait le stress et la fatigue générés par les milliers de détails d’une telle organisation.
Le festival Polar, Vin et Compagnie a démarré sous le parrainage d’Hervé Le Corre et d’un beau discours, un hommage à la ville, à la lutte, loin des clichés habituels.
Une équipe passionnée de polar, du soleil, des vignerons et leurs délicieuses bouteilles, des lecteurs pointus, beaucoup d’éléments ont contribué au succès de cette première édition. Il faut noter la localisation du festival sur l’esplanade de la médiathèque, ce qui donne un lien intelligent entre les publics.
En amont de ce week end, des films, des rencontres, une formation des professionnels du livre… le terrain était préparé pour attirer les visiteurs. Les journées ont été rythmées par les classiques débats ; le travail de la police scientifique démythifiés par un policier ; les ordonnances des Docteurs ; de la musique ; des interviews par Radio Larzac ; la restitution d’un atelier d’écriture…
À Millau, terres du Larzac, région militante, les hirondelles se regroupent sur le beffroi, on verra même un groupe de vautours planer dans le ciel et se faire remarquer par l’œil connaisseur de Pascal Dessaint. Samedi soir, la température est douce et se prête à un repas en extérieur. Les Docteurs délivrent encore une ordonnance à 22h, on vous dit, ce sont de grands malades de lecture, là-bas. À bientôt, Millau, et bravo à ce Polar, Vin et bonne compagnie !