Quel plaisir d’avoir pu retrouver le festival Toulouse Polars du Sud, malgré une session 2020 bousculée par l’épidémie Covid 19. Les organisateurs ont admirablement géré les contraintes et le public a prouvé par sa présence que la littérature n’a rien de superflu.
Quelques auteurs internationaux ont pu faire le déplacement, comme Leye Adenle venu de Londres, Árpád Soltész de Bratislava ou encore Valerio Varesi de Parme.
Les discussions avec les auteurs rencontrent toujours du succès. Il y a eu bien sûr le duo Pierre Lemaitre – Jean-Christophe Ruffin, deux noms très populaires auprès des lecteurs. Ceux qui ont eu la chance d’assister au débat entre Kenan Görgun et Frédéric Paulin se souviendront longtemps de l’intelligence de cet échange sur l’extrémisme et l’islamisme. Quant à Danü Danquigny et Arpád Soltész, ils ont apporté un éclairage sur la politique et les mafias à l’Est.
Durant le festival le jeu est aussi à l’honneur, avec l’arrivée du fameux Rallye-Enquête et des parties de jeux de rôle (Hellywood). L’exposition Des Femmes dans le Polar et le concours de photo La Peur ont ravi les yeux des curieuses et des curieux. L’interdiction de la vente d’alcool n’a pas empêché la buvette d’être un lieu de discussion… le polar fait parler.
Depuis le mois de septembre, l’association Fondu Au Noir a pu participer à plusieurs salons, l’envie est forte de se retrouver et de discuter, de se parler de vive voix. Si la fréquentation est moindre, les personnes qui font le déplacement sont des férues de littérature et de rencontres. Ces moments forts et conviviaux sont indispensables.