Lisez Valencia Palace.
Parce que dès les premières pages, le malaise s’installe. Peut-être pas tout à fait un malaise mais un pressenti du drame qui va se jouer, quelque chose qui nous saisit déjà, qui nous happe, que l’on se prend en pleine face.
Lisez Valencia Palace.
Parce que soudain on se retrouve étrangement lié au personnage principal, Claire Halde, et que l’on ressent ce qu’elle vit, presque physiquement. Quelque chose d’anxiogène mais qui pousse à en savoir plus. On devient Claire Halde.
Lisez Valencia Palace.
Parce que si ce roman est teinté de noirceur, c’est également une recherche introspective où se mêlent les sensations physiques, celles de la course à pied, celles du soleil catalan, celles de l’intime.
Lisez Valencia Palace.
Parce que vous serez happé par l’écriture d’Annie Perreault et que cette émotion lorsque l’on termine un livre peut être aussi rare que jouissive.
Vous l’aurez compris, lisez Valencia Palace.
Pascale Brosseau
Annie Perreault, Valencia Palace, Le Nouvel Attila, 2020, 210 p., 18 euros