Le marathon des festivals de la rentrée touche à sa fin. Destination Toulouse, station Basso Combo, pour la 8ème édition de Toulouse Polars du Sud, un festival où l’on se sent bien, ce qui tient en grande partie à l’énorme équipe aux manettes. Il y a du monde et il en faut, pour recevoir tous ces auteurs français et étrangers (une cinquantaine), assurer la logistique, encadrer les animations, gérer les imprévus, accueillir le public. L’accueil, le bar, la cantine, la librairie, les jeux, la technique… tout se fait avec un sourire communicatif, humour, gentillesse et patience, comme quand 800 participants au rallye écrit par Sire Cédric débarquent sous le chapiteau. Le vendredi Fondu Au Noir a animé une formation « Polar et Science-Fiction » suivie d’une discussion avec l’auteur Rosa Montero devant pas moins de 131 personnes ! Les tables rondes et le parloir ont drainé de nombreux passionnés venus écouter débattre les auteurs. Dimanche, l’équipe de l’émission Pas plus haut que le bord a déclenché de beaux fous rires, mention spéciale à Pétula qui raconte la femme enceinte, et à Jeff avec les contraintes d’écriture données par Anne Bourrel. Au milieu de tout ça, les Docteurs Polar n’ont manqué ni de patients, ni de remèdes de choc…
La programmation permet de croiser au hasard et en toute simplicité Qiu Xiao Long en invité d’honneur, l’américain Donald Ray Pollock avec son nouveau roman, les italiens Valerio Varesi et Sandro Bonvissuto, les espagnols Rosa Montero et Victor del Arbol, le polonais Zygmunt Miloszewski, le duo suédois Erik Axl Sund, de la bande-dessinée, et la jeunesse n’est pas en reste ! Le polar crée des échanges et voilà ce qui compte.