Entre vendredi et dimanche à Nantes, nous avons eu la chance de profiter d’une nouvelle édition d’Impressions d’Europe, qui accueillait la littérature anglaise avec une délégation comportant entre autre Jonathan Coe, Tim Willocks, Cathi Unsworth et Stéphanie Benson (Joseph Connolly ayant eu un empêchement pour raison de santé).
Dimanche matin les Fondus, l’Atelier de L’Oiseau Bègue et la copine Velda ont dégusté un english breakfast avec bacon, beans, oeufs brouillés et fromage pour prendre des forces avant d’aller au Grand T vous ramener des bribes de débats.
Parmi tous les propos échangés, autour de la table animée par François Braud commençons par Tim Willocks. L’auteur explique n’avoir pas une approche intellectuelle de l’écriture, mais plutôt intuitive. Il ne sait pas ce qu’une scène va donner avant de l’écrire. Selon lui, le roman noir permet un point de vue ironique sur la condition humaine et il aime l’idée que les personnages se battent pour sortir des problèmes, des obsessions qu’ils se sont parfois créés eux-mêmes. Une des forces du roman noir est de pouvoir englober les idées politiques dans le drame humain. Ainsi, Green River doit beaucoup à Surveiller et punir de Michel Foucault. Il cite également l’auteur américain Gore Vidal, pour qui connaître le film préféré d’une personne quand elle avait 15 ans en révèle beaucoup sur sa personnalité. Tim Willocks précise que ses références à cet âge sont Sam Peckinpah, Stanley Kubrick et les westerns. Pour Stéphanie Benson c’est Bruce Lee et le kung fu, et pour Cathi Unsworth le Rocky Horror Picture Show.
Faisons une courte pause musicale pour vous faire profiter d’un court moment, celui de la fin du débat pop, punk et rock, qui a pris une tournure tout à fait vivante quand Tim Willocks est monté sur scène. Voyez plutôt :