L’été c’est comme Noël, une profusion de listes et d’idées de ce qu’il faut acheter. Voici la sélection subjective de quelques Fondus…
Mad Dogs de James Grady (l’auteur des Trois jours du Condor – six dans la version originale !) est le récit de la cavale de 5 agents de la CIA, évadés de la clinique psychiatrique où l’on soignait leur stress post traumatique. Tout aussi mouvementé que la série des Condor, le road trip des 5 chiens fous, comporte des séquences hilarantes qui en font une lecture jubilatoire quelle que soit la météo.
Mort à tous les étages de Duane Swierczynski, est un jeu de massacre épouvantable et néanmoins fort réjouissant… Sauf peut-être pour les claustrophobes ?
Des mules et des hommes d’Harry Crews « raconte les débuts d’un écrivain dans un monde où survivre est suffisant comme triomphe » dixit son éditeur français (Gallimard, 1997). Belle traduction de Philippe Garnier. Pour compléter la lecture, une petite vidéo avant l’apéro.
Jocelyne
Parce que le polar c’est aussi le rire, Jacky Schwartzmann au camping avec Pension complète,
Pour emporter un peu de magie, Prodiges et miracles de Joe Meno,
Parce qu’un suspense haletant s’accorde avec la chaleur de l’été, Texto de Dmitry Glukhovsky,
Pour penser non pas à la rentrée mais au monde de demain, La transparence selon Irina de Benjamin Fogel
Parce que l’Allemagne reste dans notre coeur, Sakari traverse les nuages de Jan Costin Wagner,
Pour pleurer et se laisser bouleverser, Le temps où nous chantions de Richard Powers,
et pour inlassablement rappeler ce grand livre : La main gauche de la nuit de Ursula K. Le Guin
Caroline
Le Colis de Sebastian Fitzek : dernier thriller en date de l’écrivain allemand, une histoire abracadabrante et remplie de rebondissements. Du pur thriller, parfait pour les vacances. Plus sérieux et beaucoup moins drôle, l’ouvrage de Katharine Burdekin, écrivaine anglaise : Swastika Night. Publié en 1937 le livre imagine que les nazis ont envahi l’Europe. L’histoire se situe après 700 ans de règne national socialiste. Sans transition vous pourrez passez au Triomphant de Clément Milian un roman noir moyen-âgeux, une lecture quelque part entre J.R.R. Tolkien (pour la concision) et La Route de Cormac McCarthy (pour l’ambiance).
Emeric