réalisé par Caroline de Benedetti
Photo Emeric Cloche |
Oliver Gallmeister, il paraît qu’un beau projet de retraduction vient d’aboutir, peut-on en savoir plus ?
Photo Maryan Harrington |
Jacques Mailhos, après Ross MacDonald, vous voilà traducteur des romans de James Crumley, un autre poids lourd du polar américain, mort en 2008, ce qui complique un peu les choses : impossible de lui envoyer un mail pour obtenir des précisions sur un mot ou une phrase ! La pression ?
Oui, j’avais entendu parler de cette grosse bourde sans toit, mais je ne me souvenais plus qu’elle concernait un roman de Crumley… C’est évidemment assez drôle, mais, oui, je pense que ça illustre – à l’extrême, certes – la difficulté de la traduction, en ce sens que je crois que personne n’est jamais à l’abri de la grosse erreur bête. Ceci dit, dans un monde idéal où, effectivement, on apporte à la traduction tout le soin qu’elle mérite (notamment en termes de temps de relecture, vérification, correction), ce genre de grosse bourde ne devrait pas survivre jusqu’à la version imprimée du texte.