Marcel Marchand, espion des services secrets français, est retrouvé mort dans le Edmond Theatre à New York. Deux agents de la CIA auraient fait le coup. Juste avant de mourir Marcel a planqué un objet que la DGSE et la CIA recherchent. Et avant de mourir, Marchant a écrit « Boloren » sur un morceau de papier. Oui « Boloren »… le nom de cet agent de police français que nous avons déjà croisé dans les romans Douve et Terra Nulus. Alors la France envoie Boloren sur place pour s’infiltrer dans le Edmond Théâtre afin de récupérer l’objet caché.
Mais Hugo ne veut plus faire le flic, il est devenu zythologue. Qu’à cela ne tienne, il sera barman dans le théâtre. Une fois sur place la bille d’Hugo – cette bille de flipper qui l’aide dans ses enquêtes – s’affole. À New York le brouillard noie la ville sous ses halos de coton blanc. Nous sommes au théâtre, et la tragédie plane.
Un perroquet muet, un éclairagiste aveugle, un accessoiriste trisomique dans un théâtre qui porte chance ; des digressions sur le monde. Un New York que l’on connait sans le connaître… La patte de Victor Guilbert est encore une fois au rendez-vous pour notre grand plaisir : celui de partager le temps d’un roman la vie à la fois trépidante et nonchalante de Hugo Boloren.
Emeric Cloche.
Victor Guilbert, Brouillard, Hugo Thriller, 2023, 266 pages, 19,95 Euros.