Tous nos rêves ordinaires d’Élodie Chan parle d’une époque (le magazine Jeune et Jolie, les cartes Magic, la Playstation, les clips de M6, les Chocapic…) et d’un âge que nous avons tous eu. Elle le fait avec sensualité, précision et finesse.
Plexiglas de Antoine Philias. Quand un monde veut imposer la distanciation sociale, rien de tel qu’un roman qui va au contact.
La fille dans la tour de Katherine Arden, ou l’histoire de la jeune Vassia dans la Rus’ médiévale, a le souffle des grandes aventures.
Proies de Andrée A. Michaud. Les fêlures des adultes font écho aux blessures des jeunes. C’est le moment que choisit Andrée A. Michaud pour vous asséner une claque. Un coup à verser sa larme.
L’abîme de Nicolas Chemla, Il flotte dans l’atmosphère de ce livre une peur indicible qui fascine et pousse à tourner encore et encore les pages.
Nous Autres est une dénonciation de l’organisation unilatérale des masses qu’elle soit communiste, mécaniciste et libéral – Zamiatine fût défavorablement marqué par sa visite visite de l’Angleterre industrielle dont il tirera le roman Les Insulaire – le propos est tout aussi glaçant que celuis de 1984, Eux, Le meilleur des mondes ou Espace Lointain dont il est l’un des précurseur.
Loin en amont du ciel de Pierre Pelot vous laisse exsangue, comme si tout le sang versé pendant ces 384 pages avait été le vôtre.
Drame de pique de Sophie Hénaff, Situations rocambolesques, dialogues hilarants et personnages déjantés sont au rendez-vous.
Amour, meurtre et pandémie de Qiu Xiaolong est le roman le plus poignant de la série.
L’odeur du sang de Yannis Ragos raconte l’histoire de deux tueurs réels, pendant la dictature des colonels.